Bonne semaine à tous et bienvenue à mon éditorial de la semaine du 8 mars. Au menu, les courses à Bristol, Mat Williamson et Willy T. Ribbs.
On approche rapidement du Bristol Dirt Nationals qui lancera un mois complet de courses sur le circuit du Bristol Motor Speedway recouvert de terre battue. L’événement est gros, les plus grands noms de la terre battue et de Nascar seront présents, l’engouement est indéniable mais sans être défaitiste, il y a quelques points qui font baisser mes attentes envers ces courses.
Tout d’abord, si les vitesses atteintes seront assurément tout simplement démentielles, cela amènera le problème du manque de dépassements. Si tout le monde est à fond, il devient difficile de dépasser puisque la plupart des échanges de positions se font à l’entrée des virages lors de la décélération ou à la sortie lorsqu’on remet les gaz. Avec des voitures au maximum tout le tour du circuit, j’ai bien peur qu’à part si un pilote fait une erreur de pilotage, les dépassements seront rares.
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— Ruben Mireles Jr (@Dynamite_Ruben) March 9, 2021
Mon deuxième point est justement relié à ces vitesses qui seront atteintes. Inutile de vous rappeler à quel point les Sprint Cars sont rapides et qu’on est toujours à la limite entre un capotage et un temps canon. De plus, je suis particulièrement inquiet par le mur des puits situé à l’intérieur de la sortie des courbes 2 et 4. S’il fallait que suite à un petit contact une voiture soit projetée sur le coin, cela pourrait avoir des conséquences désastreuses. J’ai vu des centaines de courses dans ma vie et aucune classe ne me rend aussi nerveux que les Sprint Cars. Si on ajoute le fait que les voitures iront encore plus vite qu’à l’habitude et ma crainte des murs, disons que j’ai un certain malaise vis à vis cette course.
Finalement, mon dernier point est la préparation de piste. Lors des courses présentées à Charlotte, on a vu de la poussière comme jamais et selon ce que j’ai vu lors des pratiques, cela pourrait être un problème. Ce serait vraiment dommage que la diffusion de ce mois de courses soit marquée par le fait qu’on aille de la difficulté à suivre les courses à cause de la poussière. Les yeux seront tous tournés vers Bristol et c’est le temps pour les courses sur terre battue d’aller gagner des points et de ne pas encourager les préjugés que plusieurs ont envers notre sport par rapport à la poussière. Quoi qu’il en soit, c’est assuré que je serai à l’écoute de toutes les courses présentées. Cependant, je regarderai peut être les courses de Sprint avec les mains devant les yeux!
J’ai pu discuter avec notre champion canadien de la Super série DIRTcar Gros Bloc Mat Williamson pour en savoir plus sur ses projets pour 2021 et surtout si on pouvait espérer le voir en piste ce week-end à Georgetown au Delaware pour la STSS. Malheureusement, il ne sera pas en piste samedi. Il ne courera pas de façon régulière dans la STSS mais il compte tout de même faire la plupart des courses de la série Nord avec la voiture #3 de l’équipe de Jeff Behrents. Il se présentera à tous les gros événements avec des bourses majorées également. Avec sa feuille de route au cours des dernières années, on peut dire que Money Mat part favori à chaque fois que la bourse est intéressante! Il sera également régulier dans la série Gros Bloc avec la voiture 88 de l’équipe Buzzchew et dans la série 358 avec la voiture #6.
J’ai regardé au cours des derniers jours le documentaire Uppity sur Netflix sur la carrière de Willy T. Ribbs. Lors de l’annonce des pilotes qui allaient courir dans la nouvelle série SRX de Tony Stewart, j’avais lu son nom et je m’étais intéressé à ce pilote. On en apprend beaucoup sur ce pilote très talentueux qui malheureusement a vu sa carrière être influencée par le fait qu’il soit noir. Des commanditaires qui se retirent, des adversaires jaloux, des équipiers ne voulant pas lui parler, vous allez voir à quel point le racisme était bien implanté dans le cercle de la course automobile. La dernière partie du documentaire est dédiée à sa tentative de se qualifier pour le Indy 500 et c’est à mon avis la meilleure partie du film.