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Top 20: ESPAGNE - Game, Set, et Match Mercedes! - Les Gars de Courses

Top 20: ESPAGNE – Game, Set, et Match Mercedes!


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Aujourd’hui, un de mes abonnés Twitter m’a demandé ce qu’un circuit sur lequel il est quasi-impossible de dépasser fait encore dans le championnat? Question pertinente, à laquelle j’ai répondu que ce n’est pas au circuit à donner le spectacle, mais aux pilotes. Aujourd’hui, c’était une course pour les amateurs d’échecs. D’autres dimanches, ce sera pour les amateurs de quilles. En science-fiction, il y a le cérébral Arthur C. Clarke et il y a le space-opéra de Peter Hamilton. On était davantage au niveau du cerveau que du cœur aujourd’hui. Et ce fut tout sauf ennuyant, à mon avis, comprenant toutefois que tous les goûts sont dans la nature. Et qu’on n’attire pas des mouches avec du vinaigre. Passons aux pilotes, mon sac à métaphore est usé comme les pneus de Verstappen en fin de course.

(Photo by Clive Mason – Formula 1/Formula 1 via Getty Images)

NUMÉRO 1 – LEWIS HAMILTON

C’est lui le pilote du jour. C’est juste trop habituel, trop répétitif, moins jazzé quand c’est le temps pour la populace de voter. Mazepin va éventuellement gagner l’un de ses votes lorsqu’il y aura 16 abandons et qu’il terminera derrière Hamilton et Verstappen sur le podium. Oui il reste 4 voitures, mais j’ai mis Bottas 4e dans mon scénario catastrophe, crevaison dans le dernier tour. Trêve de plaisanterie, Hamilton est le pilote du jour, point à la ligne. Mercedes est l’écurie du jour, bien que tout n’ait pas été parfait. C’est la beauté d’une stratégie à 2 arrêts aux puits, tu peux te tromper une fois. Red Bull a eu le dessus en début de course, Hamilton, fier de sa 100e pôle en carrière, est resté poliment en spectateur quand le Hollandais l’a passé, pour un deuxième départ cette saison.

Ensuite, aux premiers arrêts aux puits, avantage Red Bull. La stratégie à adopter aurait été l’arrêt anticipé pour Hamilton. Je suis persuadé qu’en s’arrêtant en premier, il passait Max. D’ailleurs, s’il s’était arrêté au tour suivant, il passait Max. On a trop attendu, Verstappen avait ses nouveaux pneus, Hamilton est sorti loin derrière. C’est là où le vent a tourné. Comme on l’a vu souvent par le passé, l’alignement parfait s’est produit pour l’écurie allemande. Une Mercedes, sur des gommes medium, dans une journée nuageuse à la température de piste réduite, c’est imbattable. On a vu Hamilton gruger les secondes, rouler dans la boîte de vitesse de Verstappen, et on savait que le sort en était jeté. Les deux devraient s’arrêter à nouveau. À ce moment, alors que leur pilote roulait en tête, Red Bull aurait dû le faire rentrer aux puits, avant le septuple champion, et lui redonner la gomme tendre. Il aurait eu assez de tours pour tirer son épingle du jeu. On a préféré étirer la sauce, lui demander d’aller jusqu’au bout, Hamilton l’a finalement coiffé et on a dû faire rentrer de toute façon Verstappen pour aller chercher le point boni remis à l’auteur du tour le plus rapide. Avec la meilleure stratégie en poche, Lewis Hamilton a été le meilleur pilote en piste. 2014, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 = le roi de la Catalogne. 6 fois, c’est autant que Michael Schumacher, en 1995, 1996, 2001, 2002, 2003 et 2004.

NUMÉRO 2 – Max Verstappen

J’ai pas mal résumé dans le précédent paragraphe ce que je pensais de la stratégie de Red Bull. Je dois rendre hommage au jeune Verstappen pour un autre départ culoté. Pas la première fois de la saison, pas la première fois à Barcelone! Le point boni du meilleur tour est une mince consolation, mais on concède au Britannique 6 autres points qu’on aurait dû avoir en poche. C’est la seconde fois cette saison, après Barheïn, que Red Bull est battu en piste par la stratégie. Au total : 13 points de championnats donnés à Mercedes. Hamilton a 14 points d’avance, ce serait donc presque l’inverse.

NUMÉRO 3 – Valtteri Bottas

Complétant pour un deuxième week-end consécutif un podium avec Lewis et Max, notre Finlandais a montré des dents. On a eu des stratégies d’équipe dans le passé qui donnaient la nausée. Cette fois-ci, il en allait du gros bon sens que Hamilton devait avoir le champ libre lorsqu’il arrivait à la hauteur de son coéquipier, afin de réussir son « undercut ». La semaine dernière, Toto Wolff s’est exprimé pour une rare fois à Bottas dans son oreillette pour lui dire qu’il était plus rapide que le pilote roulant devant, mettant un peu de pression pour qu’il livre la marchandise. N’en fallait pas plus en Angleterre pour qu’on imprime dans les journaux qu’on allait mettre George Russell dans ce siège d’ici la fin de la saison. Ce à quoi le patron a déclaré « Unless he gets flu and can’t drive, he’s going to be in that car ». Si j’étais Valtteri, je m’assurerais que tous les amis de Toto se désinfectent les mains avant de serrer la sienne. Tout cela a culminé par l’arrivée de Hamilton dans son rétroviseur. Au lieu de se tasser, comme n’importe quel coéquipier l’aurait fait, Bottas a imposé à Hamilton de le battre en piste. Quand même facile à faire, mais l’opération a coûté des secondes qui auraient pu être coûteuses pour les deux pilotes. Pas de scandale, tout le monde a fini là où il devait finir, mais Valtteri a envoyé un doigt d’honneur à Toto Wolff. Mais si j’étais le Finlandais, j’arrêterais de croire que c’est juste chez Red Bull où on change un pilote en plein milieu de saison. La chose qui est évidente, c’est que le volant de Bottas sera libre en 2022. Patience George.

NUMÉRO 4 – CHARLES LECLERC

Somme toute un week-end satisfaisant chez la Scuderia. 4e en qualifs, 4e au fil d’arrivée, Charles Leclerc est allé chercher des gros points. Pour la première fois de la saison, Ferrari conclu la fin de semaine avec une meilleure opération que McLaren. Pas assez encore pour faire bouger mon Power-Ranking, mais si Ferrari répète l’expérience à Monaco, elle deviendra à mes yeux la 3e voiture la plus rapide. Leclerc a connu un excellent départ, s’est offert l’une des Mercedes. Bien qu’il ait dû s’avouer vaincu ensuite face à Bottas, le Monégasque ne peut qu’être fier d’avoir été chercher le maximum possible aujourd’hui, une récolte de 12 points. Avec encore du travail et de la patience pour les pilotes, j’ai l’impression qu’on va arriver à gagner une course cette année chez Ferrari.

NUMÉRO 5 – SERGIO PEREZ

Pilote d’expérience, en haute estime des observateurs, l’adaptation tire à sa fin. Le Mexicain devra livrer. Encore une fin de semaine difficile pour le coéquipier de Max Verstappen, siège réputé pour être le moins confortable de la Formule 1. Sorti de piste au début de Q3, son seul tour lancé lui aura donné la 8e place, largement insuffisant. Mercedes s’envole loin devant au championnat des constructeurs parce que Sergio va chercher moins de points que Valtteri. C’est 47 à 32 pour Bottas après 4 Grands Prix, tous deux avec un abandon chacun. Bien que des problèmes techniques expliquent en partie la situation, Perez devra faire mieux, et vite. Red Bull développe ses jeunes pilotes et les fait graduer. Ce n’est pas dans les habitudes de la maison d’aller chercher à l’extérieur un pilote d’expérience, mais il était trop important dans la lutte contre Mercedes d’avoir un pilote compétitif roulant aux côtés de Max. Voir Sergio Perez en arracher doit être un baume pour des pilotes comme Gasly, Albon ou Kvyat, qui ont souffert de ne pas pouvoir attacher les lacets de Verstappen.

NUMÉRO 6 – DANIEL RICCIARDO

Une première pour lui chez McLaren : il a battu son coéquipier, en course et en qualifs. Petit pas de recul chez les hommes de Zak Brown en fin de semaine. Avouant avoir encore de la misère à s’adapter aux réglages de sa nouvelle monoplace, l’Australien va pouvoir se réjouir de son excellent travail en fin de semaine. Il a causé beaucoup de soucis à Perez qui a mis beaucoup de temps à le dépasser.

NUMÉRO 7 – CARLOZ SAINZ

Qualifié 6e samedi, 7e au fil d’arrivée, une fin de semaine sans histoire pour l’Espagnol qui roulait à la maison. D’ailleurs, une statistique qui rendra certainement jaloux Jacques Villeneuve : Carlos Sainz a marqué des points à son Grand Prix national à chacune des 7 fois qu’il a roulé à Barcelone. 9e, 6e et 7e chez Toro Rosso en 2005, 2016 et 2017. 7e chez Renault en 2018. 8e et 6e chez McLaren en 2019 et 2020 et 7e chez Ferrari aujourd’hui en 2021.

NUMÉRO 8 – LANDO NORRIS

Il ne sera pas satisfait et il a raison. Le 9e meilleur temps samedi, battu par une Alpine, 2 Ferrari et son coéquipier, c’était pour lui décevant. C’est la première fois en 2021 qu’il est exclu du top 5 au drapeau à damier. Qui-plus-est, on a dépoussiéré le drapeau noir et blanc pour le lui agiter pendant la course. Il y est allé d’un deuxième mouvement au freinage, ce qui a obligé son ancien coéquipier Carlos Sainz à prendre ses distances pour éviter le contact, alors que Norris roulait avec des pneus plus vieux que son rival et ne pouvait défendre sa position. Il a levé la main pour signifier sa faute, pour déclarer après la course qu’il ne voulait pas que cela soit vu comme de l’agression envers Sainz. Les deux pilotes sont devenus des bons amis chez McLaren, la saison 3 de Drive to Survive nous a montré une belle complicité entre eux.

NUMÉRO 9 – ESTEBAN OCON

J’ai bons mots pour lui dans un deuxième texte consécutif. Il a brillé en qualifications samedi, décrochant une impressionnante 5e position dans une Alpine qui montre des signes de progression constants. Après avoir dépassé Aston Martin dans mon power ranking, je n’ai pas peur cette semaine d’affirmer que l’Alpine est désormais une voiture plus rapide que la Alpha Tauri, autant le samedi que le dimanche. Ocon livre la marchandise, va chercher des points importants. Quand on consulte l’ordre en place, si les 8 voitures plus rapides n’abandonnent pas et terminent à leur position logique, la meilleure place disponible est la 9e et c’est celle qu’Ocon a décroché aujourd’hui, alors mission accomplie.

NUMÉRO 10 – PIERRE GASLY

Un petit point de classement bien travaillé. Dépassant en fin de course l’Aston Martin de Stroll, remportant ainsi une lutte à laquelle ont participé aussi les champions Raïkkönen et Alonso, le pilote français a complété un beau sauvetage. Cela avait mal commencé, il a été pénalisé en début de course pour s’être placé devant sa position marquée sur la piste de départ. Une seconde d’inattention à regarder le volant, et paf : 5 secondes de pénalité ainsi qu’un point de démérite sur sa super-licence.

NUMÉRO 11 – LANCE STROLL

Le commanditaire BWT a promis un creuser un puit dans un pays pauvre à chaque point de championnat remporté par un pilote Aston Martin cette saison. Eh bien, il y a des Africains qui auront soif. Encore un week-end décevant pour l’écurie de propriété canadienne. On va mettre une étoile dans le cahier de Stroll, il s’est bien battu et a eu le meilleur deux fois plutôt qu’une sur le double-champion Fernando Alonso, qui pilotait une voiture plus performante cette année que la sienne. Au moment d’écrire ces lignes, on n’a pas pénalisé Stroll pour être sorti large à un endroit où on doit passer à gauche du bollard lorsqu’on quitte la piste. C’est parce qu’il a été poussé hors-piste par Alonso qu’il s’est retrouvé là, alors j’imagine que c’est pour cela qu’on n’a pas ajouté 5 secondes à son temps total, ce qui serait je pense la bonne décision à prendre. Va-t-on continuer à travailler à améliorer le fond plat et l’aérodynamique chez Aston Martin pour rattraper le retard sur la monoplace 2021, ou va-t-on jeter la serviette sur l’année en cours pour se concentrer sur la nouvelle technologie 2022 ? Nous aurons notre réponse dans les prochains épisodes.

NUMÉRO 12 – KIMI RAÏKKÖNEN

Seul pilote sur les 20 à s’élancer sur des pneus mediums, la stratégie n’aura pas payé. Bénéficiant en fin de course de la gomme tendre, Kimi a pu gagner certaines positions et participer à de belles luttes, mais il termine à l’extérieur des points. Une Alfa Roméo qui se comportait bien, selon le champion du monde 2007, mais qui aura quand même déçu les attentes qu’ils s’étaient fixé en équipe.

NUMÉRO 13 – SEBASTIAN VETTEL

13e au départ, 13e à l’arrivée, pas de malchance malgré le chiffre, mais pas d’histoires à raconter aux éventuels petits enfants Vettel. Petit signe encourageant, il s’est déclaré très à l’aise avec les récentes évolutions qu’on a apporté à sa Aston Martin, mais sans livrer quoi que ce soit, on verra si ses mots changeront. Il a gagné 2 places au départ, voyait l’espoir de s’inscrire au championnat se profiler à l’horizon. Toutefois, son dernier relais a été trop long pour ses pneus, il n’avait pas la monture pour rivaliser avec les pilotes qui l’ont contourné.

 NUMÉRO 14 – GEORGE RUSSELL

Réussissant encore de sortir vivant de Q1 en roulant une Williams, le Britannique poursuit son bon travail en arrière-plan. Il a battu des voitures de 3 écuries différentes avec sa position au départ, c’est à noter. On a même cru à un certain moment qu’une 10e position était à sa portée, dans un Grand Prix qui n’a pas été marqué par de multiples abandons. Je me répète : patience George !

NUMÉRO 15 – ANTONIO GIOVINAZZI

Victime du moment « Benny Hill » de la fin de semaine, quand on voit l’un de ses mécanos partir à courir avec un de ses pneus dégonflé pour aller en chercher un autre. Plus sérieusement, il est constamment battu par son coéquipier et il devrait, comme tous les jeunes en Formule 1, sortir du lot, ce qui n’est pas le cas. Comme plusieurs avant lui, il ira rejoint la longue série de pilotes qui auront passé et seront repartis.

NUMÉRO 16 – NICHOLAS LATIFI

Il a été le seul à tenter une stratégie à 3 arrêts. Meilleur chance la prochaine fois. Russell fait beaucoup mieux avec peu. Lattifi fait peu avec peu, dur d’être satisfait.

NUMÉRO 17 – FERNANDO ALONSO

L’écurie française aussi s’est trompé, en y allant d’une stratégie d’un seul arrêt aux puits. Si Ocon a pu limiter les dégâts et marquer 2 points au championnat, Alonso a souffert avec ses vieux mediums et s’est retrouvé à franchir la ligne d’arrivée loin derrière.

NUMÉRO 18 – MICK SCHUMACHER

Il faut modérer ses attentes puisqu’il pilote une Haas, mais les bons jeunes pilotes nous montrent des signes de leur talent dans certaines situations. Samedi, il a qualifié mieux que Lattifi. En course, il a gagné 2 places au départ roulant 16e pendant un certain temps. La caméra ne nous montre pas ça, mais rien n’est laissé au hasard lorsqu’il est question de choisir un pilote pour l’an prochain. Schumacher doit accumuler les petites victoires comme celles-ci, pour poursuivre sa progression plus tard avec un volant plus compétitif.

NUMÉRO 19 – Nikita Mazepin

Cette fois-ci, il s’est retrouvé dans les jambes de Norris en Q1. Ah, et Lance Stroll lui a envoyé un doigt d’honneur, aussi en qualifications. Son char allégorique termine en dernière position de la course, puisque le 20e a abandonné en début de course. J’espère qu’il ne tuera personne dans les rues de Monaco. Circuit réputé pour y faire gagner les champions du monde, Max Verstappen n’a pour l’instant fait mieux qu’une 3e place sur la grille de départ, 4e place au drapeau à damier en 2019. Il y roulera pour une 6e fois en carrière en Formule 1, avec le plus rapide des bolides qu’il a eu entre les mains depuis son entrée dans le grand cirque en 2015.

NUMÉRO 20 – Yuki Tsunoda

Après avoir suggéré que son coéquipier Gasly ne disposait pas de la même monture que lui, le jeune japonais a dû présenter ses excuses. Ne pas se qualifier pour Q2 en roulant l’excellent moteur Honda d’Alpha Tauri est une honte. Il nous avait impressionné lors de la course inaugurale de la saison et depuis, rien du tout. Pour la course, il n’a pas pu se racheter, victime d’ennuis mécaniques, il a dû abandonner sa monture en bordure de piste, causant une neutralisation en début d’épreuve.

En conclusion, si les pilotes ont souffert de la difficulté de dépasser à Barcelone, on pourra leur répondre que c’était un avant-goût de ce qui s’en vient : Le Grand Prix de Monaco dans 2 semaines.

 

POWER RANKING DE LP GUY

#1 Mercedes |  –

#2 Red Bull | –

#3 McLaren | –

#4 Ferrari | –

#5 Alpine | +1

#6 Alpha Tauri | -1

#7 Aston Martin | –

#8 Alfa Romeo | –

#9 Williams | –

#10 Haas | –

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