L’essence des Gars de Courses

Il n’y a pas de doute, l’essence officielle des Gars de Courses est l’essence Fuel Factory distribuée par B&G Race Fuels. Ça c’est réglé, mais l’essence même de l’existence des Gars de Courses est composée des voyages de courses et de la couverture de ces programmes.

 

C’est maintenant devenu une tradition du mois de septembre de faire la route vers la Pennsylvanie, à Bechtelsville exactement pour la présentation du Freedom 76 au Grandview Speedway.

 

Comme le chemin est assez long, quel meilleur moyen de couper le voyage en 2 que d’arrêter voir Félix Roy à l’œuvre alors que la série DIRTcar 358 est du côté du Albany-Saratoga Speedway le vendredi soir.

 

À chaque année, la gang s’agrandit. Nous sommes passés de Anthony Marcotte et moi à une gang de 6 Gars de Courses à participer au voyage.  Arrêt obligatoire au Buffalo Wild Wings à Plattsburgh puis direction Malta. Comme nous sommes arrivés tôt, on a eu le privilège de se faire un petit tailgate d’avant courses. Nous avons encore été très bien accueillis par le staff de la piste et on a eu droit à toute une soirée. 59 Modifiés et plus de 50 Sportsman à l’œuvre.

 

Parmi les points que je dois souligner, je ne peux passer à côté de la remontée en finale de Tristan Ladouceur et également sa performance très spectaculaire en Consolation. Pas sûr qu’il aille levé le pied durant cette course. Également, que dire de la remontée de Félix Roy qui a su miser sur l’extérieur en fin de course pour se glisser sur le podium. Du grand Hollywood. Le gagnant, Marc Johnson, a offert toute une performance en partant 15e et en battant Mat Williamson dans une lutte qui a duré plusieurs tours. La fin de la course Sportsman a également été excellente avec un festival de « slidejobs » entre les 2 meneurs.

 

Marc Johnson et Mat Williamson

 

Podium DIRTcar 358 : Marc Johnson, Mat Williamson et Félix Roy

 

Pour une première fois depuis qu’on voyage pour les courses, certains spectateurs n’étaient pas très heureux de nous entendre chanter notre hymne national. On a eu droit à des regards assez expressifs disons mais ça ne nous a pas arrêté pour autant.

 

Après une courte nuit à Albany, direction la Pennsylvanie. Encore une fois, petit tailgate d’avant-courses. Le stationnement est plein, il y a des gens qui passent le weekend sur la colline et c’est vraiment une ambiance de fête et comme dans les fêtes, disons qu’il y a des drôles de personnages!

 

Mis sur pied en 1971 par la famille Rogers, le Freedom 76 en était à une 55e édition. Ce qui est le plus attirant de l’événement est vraiment son format. 54 voitures se sont présentées pour l’édition 2025. Tous les pilotes ont pigé leurs positions de départs dans les qualifications. Les seuls qui ne pigent pas sont les gagnants de deux épreuves qualificatives et le champion de la piste. Ils sont automatiquement qualifiés. Avant le programme, toutes les voitures embarquent sur le circuit et roulent à basse vitesse pour taper la piste et surtout ça permet aux fans de voir qui est présent et à l’annonceur de les présenter.

 

6 qualifications de 12 tours avec les 4 premiers qualifiés à la finale. Position 5-6 vont au « Minuteman 20 » et les autres dans les consolations. Les 4 premiers des consolations sont qualifiés pour le Minuteman 20 et les 5 premiers de cette course participent à la finale.

 

Avant la finale, les 24 voitures qualifiés par les qualifications et les 3 garanties pigent. C’est donc 27 voitures qui pigent pour les positions de départ de la finale! Le spectacle sur la piste en finale est tout simplement incroyable. Les voitures se touchent, se tassent mais aucun signe de frustration. C’est comme ça qu’on procède là-bas. La puissance de ces 358 sans coupe-feu et beaucoup plus « open » que ce qu’on connaît ici est incroyable. Fallait être là pour entendre le moteur du gagnant Eddie Strada monter en révolution.

 

La foule qui crie comme à la lutte, des estrades remplies à capacité, le promoteur qui refait la piste 3 fois pour assurer le show, vraiment c’est quelque chose à voir. Après la course, nous sommes allés sur le circuit et celui-ci était encore collant.

 

Eddie Starda vainqueur du Freedom 76

 

Podium du Freedom 76 : Eddie Strada, Jared Umbenhauer et Danny Bouc

 

Eddie Strada (33) et Danny Bouc (6)

 

La saison dernière, ils ont annoncé qu’ils allaient interdire les « panhard » à gauche parce que c’était difficile sur les voitures, la piste et les pilotes.  Avec une moyenne de 38 voiture Modifiés à chaque semaine, je pense que le pari a payé.  Au niveau du comportement des voitures, les voitures sont moins accrochées et rentrent beaucoup plus de travers dans les virages.

 

Déjà, les 6 personnes présentes ont confirmé leur retour pour 2026 et je pense que la gang va encore grandir pour l’an prochain. Quel show de courses et quel weekend entre chums. Que demander de plus?