Jamais Mercedes avait dû travailler autant pour remporter une course depuis de nombreuses saisons.  Les 16 derniers tours du Grand Prix de Bahreïn ont tenu les fans de Formule 1 sur le bout de leurs chaises alors qu’on assistait à une réelle chasse à l’homme.

Quelle stratégie utilisée?

La première portion du Grand Prix a été menée par Max Verstappen de chez RedBull.  Creusant de plus en plus l’écart sur ses adversaires, nous aurions tous été portés à croire que les pneumatiques de la voiture #33 se seraient dégradés rapidement.  C’est alors que Mercedes décide de rentrer leurs voitures au stand pour le premier changement de pneus. C’est là que les ennuis commencent pour eux puisque la stratégie utilisée allait donner avantage à leur grands rivaux de RedBull !

Verstappen décide de garder pour quelques tours de plus ses pneus et de les user au maximum pour avoir un écart favorable lors de l’arrêt ce qui, par le fait même, lui permet également d’avoir la même possibilité au deuxième arrêt aux puits.

Le couteau entre les dents

Avec plus que 16 tours à faire au tableau indicateur, Max Verstappen, sur un nouveau train de pneus, donnait tout pour retrancher l’écart entre lui et Lewis Hamilton qui avait pris les devant suite à l’arrêt au stand de RedBull. Tours après tours l’écart se retranchait et Hamilton perdait du terrain jusqu’à ce qu’il craque sous la pression.

Au dixième virage, avec seulement 5 tours à faire, Hamilton freine trop tard et brise son momentum et par le fait même, ses pneus en freinant trop brusquement.  Verstappen est maintenant dans son aileron arrière avec le DRS activé.  Toutes les meilleures cartes sont alors dans son jeu et il tente de passer la Mercedes par l’extérieur dans un virage mais se retrouve à l’extérieur du tracé et doit redonner la position de tête.

Lewis Hamilton résiste jusqu’à la fin et vient chercher le premier 25 points au championnat de la saison.  Le podium se complète par Max Verstappen et du deuxième pilote de l’écurie Mercedes, Valtteri Bottas.

Un mi-peloton féroce

Les écuries ne tardent pas à montrer les crocs pour la troisième place au championnat.  Nous avons eu droit à de belles batailles entre McLaren et Ferrari en milieu de peloton et à une exceptionnelle remontée du pilote mexicain de chez RedBull Sergio Pérez qui a terminé 5e après être parti des puits dû à des ennuis mécaniques avant le départ. Le Québécois Lance Stroll avec sa Aston Martin à terminé au 10e rang.

La F1 revient dans trois semaines du côté d’Imola en Italie.  Hamilton avait remporté la victoire sur ce circuit l’année passée, mais pourrait t’il se faire mettre des bâtons dans les roues par Max Verstappen, qui semble n’avoir qu’une mission en tête, le détrôner ?