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Dans le calepin de Tommy

Une fin de semaine annulée par la pluie au Québec est synonyme de voyages de courses pour Les Gars de Courses. On s’est dit depuis le début de ce projet qu’on voulait visiter le plus de pistes possibles et les ajouter à notre liste.

 

La course de la STSS au Devil’s Bowl Speedway était déjà sur notre liste et on a profité du « congé » de courses samedi pour aller à Canandaigua au Land of Legends Speedway voir les Gros Blocs. Je vais revenir sur notre visite à cette piste plus tard dans le texte.

 

Parlons de Devil’s Bowl. Tout d’abord. La région est magnifique. Les paysages valent le détour. Gare aux chevreuils lors du retour cependant! Pour la piste, on s’attendait à une piste sèche puisque c’est ce qu’on a vu très souvent à cet endroit. Cependant, Dame Nature a lancé une balle courbe à tout le monde en inondant le circuit et en produisant une piste collante et bosselée. Même le vétéran Tim Fuller n’avait jamais vu la piste dans cet état malgré toutes ses visites. Avec les moteurs Spec 427 chez Wegner pour une réparation préventive, Steve et François Bernier étaient en W16. Dans des conditions normales, ils auraient été parfaitement capable de rivaliser mais avec une piste comme celle-ci, le défi de se mesurer à des moteurs de plus de 800 hp était grand.

 

Malgré tout, Steve a remporté sa qualification de fort belle façon et François s’est qualifié directement pour la finale suite à sa 5e position. Avant le début de la soirée, j’ai discuté avec Steve et il était confiant par rapport à sa voiture puisqu’il avait enfin trouvé le bobo qui affectait les performances de sa voiture. Côté santé, il n’était pas à 100% mais tenait à courir. Une chose est sûre, il a pu tester l’état de son dos dans ces conditions. Il a fait une course remarquable et a pris le 3e rang. Le dos à tenu, les problèmes de performance sont réglés et la confiance revient. Bien hâte de voir dès vendredi prochain de quelle façon il saura tirer son épingle du jeu.

 

Dans le cas de François, parti plus loin, il a été en mesure de recolter un excellent top 10 en terminant 9e. Il a dû se débrouiller sans servodirection pour les 20 derniers tours. Disons qu’il était fatigué à la fin de la course. On prévoit beaucoup de travail sur les 2 voitures pour s’assurer que tout est OK pour les prochaines courses. Tous les éléments de suspension et de direction devront être vérifiés, le châssis inspecté et surtout les éléments comme le différentiel et le driveshaft devront être passés au peigne-fin. Cependant, ce que je retiens est le plaisir qui est revenu dans le visage de Steve. L’équipe avait du fun. Sérieusement, c’était beau de voir ça.

 

Mat Williamson a d’ailleurs été contraint à l’abandon suite à un bris justement du driveshaft. Le plus malheureux dans tout ça c’est qu’il se soit fait mal. Le driveshaft sert à amener la puissance du moteur vers le différentiel à partir de la transmission. Cet arbre passe directement sous le banc et entre les jambes du pilote. Il y a un garde mais rien n’est indestructible et la pièce peut aller frapper sur les chevilles du pilote. C’est ce qui est arrivé.

 

Stewart Friesen course beaucoup moins cette saison en Modifié et les résultats sont plus difficiles à aller chercher. Il était bien heureux de cette victoire et surtout que la mécanique aille tenu.

 

JR Hurlburt ne s’est pas fait d’amis dimanche soir. Pour reprendre une expression de Days of Thunder, il a frappé tout le monde sauf le Pace Car. Sur une relance, il a bousculé Steve Bernier, il a causé une crevaison à Sheppard. Ça n’a pas été la soirée de Sheppard qui a tout de même terminé 4e mais a dû travailler fort tout au long de la soirée sur la mécanique de sa voiture. Il a fait connaître son mécontentement à Hurlburt à la fin de la course.

 

J’ai trouvé bizarre l’utilisation qu’on fait ou plutôt la non-utilisation de l’ambulance. En Modifié, le 15m a fait de nombreux tonneaux en consolation et jamais l’ambulance n’est sortie. Le pilote est revenu aux puits passager d’un VTT. Disons qu’on est moins sur la coche que chez nous…

 

Et, je vais me répéter, mais à toutes les pistes qu’on a visitées au cours des dernières années nous est venu la même conclusion. Remorquage Boissonneault est dans une classe à part de par la qualité de son équipement, l’efficacité de son personnel et une chose qu’on néglige souvent, la connaissance des voitures de courses qui leur permet de ne pas briser la voiture plus qu’elle ne l’est au départ.

 

Du côté de Canandaigua, outre le fait que les courses s’enchaînent très rapidement, ce que j’ai remarqué est le nombre d’enfants. Probablement une des fois où j’ai le plus vu de jeunes signaleurs en herbe également. C’est le futur des courses et quoi que Canandaigua fasse pour les attirer, on peut dire que ça fonctionne.