Félix Roy a encore une fois attiré l’attention de plusieurs après avoir remporté une autre victoire au Cornwall Motor Speedway. Alors que Roy continue de démontrer son incroyable talent derrière le volant, les gens prennent note du jeune Canadien.

Félix, originaire de Napierville, s’est présenté à Cornwall dans l’espoir de répéter le succès qu’il avait connu quelques semaines auparavant, lorsqu’il avait remporté la troisième manche de la série Fat Les Chip Stand Canadian Nationals en battant certains des plus grands noms du sport, mais cette soirée a commencé sur une route cahoteuse, avec des résultats décevants dans les essais chronométrés et les qualifications.

Félix explique : « Lors de notre time trial, j’ai terminé avant-dernier de mon groupe, mais notre qualification n’a pas été très bonne non plus, ce qui m’a forcé à courir dans le B-main.  Ma voiture était déjà assurée de courir en finale.  Ma voiture était déjà prête pour la finale avec le buy-in, mais nous voulions améliorer notre position de départ et travailler dur pour l’améliorer.  Nous avons déchargé la voiture avec ce que nous pensions être une bonne configuration, mais la piste était différente de celle où j’avais couru auparavant.  Nous avons poussé la voiture à la limite dans le B-main après avoir introduit les réglages que nous avions utilisés lors de notre dernière grande course à Cornwall il y a quelques semaines.  La voiture était très bonne, et nous avons facilement gagné la B-main. »

La composition de la finale était difficile, car Félix partait de la position numéro 21 avec beaucoup de pilotes difficiles devant lui.  Lorsque les 125 tours de la finale ont commencé, Félix s’est rapidement déplacé dans le peloton.  Au 30e tour, il était dans le top 10.  Il a fallu une lente lutte et acharnée contre le reste du peloton pour atteindre le top 5 de la course.

Une fois dans le peloton de tête, le premier à attaquer a été Ryan Arbuthnot. « Il a été difficile de passer Ryan, ce qui m’a fait perdre beaucoup de temps. J’essayais de m’installer plus bas en entrant en 3 et 4, mais c’était trop lâche tout en bas, alors j’ai pris plus haut, ce qui a fonctionné, et j’ai finalement réussi à contourner Ryan. Après avoir dépassé Ryan, je me suis battu pendant encore quelques tours quand le jaune est sorti après le gros accident entre Gilles et Brian.  À la relance, je suis retombé à la huitième place.  Je ne sais pas ce qui s’est passé, peut-être les pneus ou une perte d’élan.  Après quelques tours, la situation s’est améliorée et j’ai commencé à me frayer un chemin vers l’avant. »

Alors que la course se poursuit, Félix reste attentif aux dangers de rouler trop haut, tout comme les leaders de la course Mario Clair et Steve Bernier.  Au fur et à mesure que le temps passait et que les tours s’égrenaient, le destin de Charland allait connaître la même issue que celui de Clair et de Bernier.  Samul Charland, qui a mené plus de tours que n’importe qui d’autre, a glissé hors de la piste en poussant trop fort et en roulant trop haut sur la piste.  Il ne reste plus que Tim Fuller et Eric Rudolph à affronter.

À moins de 20 tours de l’arrivée, Felix se lance dans les virages trois et quatre.  Félix explique : « Je me suis préparé à rouler fort dans le virage 3 et à glisser vers le milieu dans le virage 4.  Après quelques tentatives, je me suis lancé à l’assaut de la tête de course.  Une fois passé et en tête de la course, j’ai dû faire attention à ne pas faire comme les leaders précédents et à ne pas aller trop haut sur la piste. Je me suis concentré sur mes mouvements et mes lignes, car j’aime courir en douceur comme Sheppard.  J’arrive à me sentir bien dans ma peau. »

Félix franchit la ligne d’arrivée en premier, mais Rudolph s’est montré très pressant sur la fin, donnant du fil à retordre au jeune Québécois dans les deux derniers tours.  Fuller franchit la ligne d’arrivée à une respectable troisième place.

« Cette victoire est sans aucun doute une grande victoire pour moi et mon équipe.  Je ne remercierai jamais assez nos commanditaires pour leur soutien.  Steve Morin a réglé la voiture à la perfection et mon père a préparé les pneus qui ont duré.  C’est une victoire extraordinaire.  J’aimerais aussi remercier Éric Laperle, notre équipier, Groupe Gamache – Centre du camion, Arcopel Acoustique ltée, Remorquage Groupe Laberge et Bert Transmission, nos principaux commanditaires. »