De la poussière et une domination!

Podium du Eastern State 200, 1er Stewart Friesen, 2e Matt Sheppard, 3e Anthony Perrego - Photo Rick Young

C’était ma dernière sortie aux courses de la saison 2024 et avant de me concentrer sur mon rôle d’entraîneur-vidéo avec les Éperviers de Sorel-Tracy, je voulais assister pour une première fois au Eastern State 200 du côté de Middletown.

 

C’est accompagné de mes amis Ben et Shérilane que nous avons pris route très tôt le matin pour nous rendre aux États-Unis où les pancartes d’élection sont partout. Bien hâte de voir ce qui va se passer suite à l’élection de la semaine prochaine dans ce pays divisé. À notre arrivée à la piste, nous avons été très chanceux alors que nous avons eu droit au dernier stationnement disponible. Lorsque nous sommes allés chercher nos passes, nous avons été pris dans un tourbillon de poussière et de sable qui était annonciateur de la suite de soirée.

 

On avait jumelé les Street Stock aux Gros Blocs pour ce dimanche et malheureusement, toutes les présences des SS ont été pénibles au niveau des bris et des neutralisations. Je comprends qu’on veule meubler les temps morts mais je crois qu’une classe comme les non-wing 602 qui ont couru samedi auraient été plus appropriée alors qu’on espérait terminer à une heure décente. La finale a été interminable alors que les 5 premiers tours ont été ralenti par des jaunes. La voiture 75 a été impliqué 4 fois dans des neutralisations et ce n’est pas la piste qui l’a envoyée dans les puits mais un bris. En passant, l’annonceur des Street Stock était incroyable. Il a mis de la couleur dans des courses un peu ternes.

 

Lors de la présentation des pilotes, on a permis aux fans de se rendre sur le circuit pour prendre des photos avec leurs favoris. Plusieurs se sont prévalus la chance de rencontrer leurs idoles. Cela a cependant fait beaucoup de mécontents dans les estrades qui ne se sont pas gênés pour huer et crier à quel point ils voulaient que la course débute. Même lors du 4×4, on entendait des gens maugréer.

 

Évidemment, la première partie de la course a été caractérisée par un élément, la poussière. C’est réellement impressionnant de voir 40 voitures en piste avec des conditions de la sorte provoquer si peu de neutralisations. Qualifié grâce à son statut d’ancien champion, Stewart Friesen a remonté le peloton pour se retrouver à un moment 4e avant de subir une crevaison au 90e tour qui finalement, a été un cadeau pour Stewie. Comme il avait déjà mis de l’essence et un pneu neuf, il a pu rester en piste et partir devant Perrego, Sheppard et Williamson à la reprise de la course. Il a ensuite DOMINÉ la course. Personne n’était en mesure de le challenger. Le premier 100 tours a été vraiment meilleur que le 2e alors qu’en plus de la remontée de Friesen, on avait tout une lutte à 4 pour la première place entre Perrego, Sheppard, Williamson et Yankowski.

 

Évidemment, le fait qu’on se parle en français entre nous attire l’attention et un fan assis devant moi qui nous venait du Connecticut a voulu me jaser cela. J’ai rarement eu de la difficulté ainsi à comprendre quelqu’un. Le bruit des moteurs, son accent spécial et surtout la quantité de bières qu’il a bues n’aidaient pas à la communication. Une chose est sure, il aime la motoneige, la rue Ste-Catherine, LJ Lombardo et déteste Sheppard. C’est pas mal ça qu’on a réussi à comprendre.

 

Une chose qui m’a vraiment surpris est la présence d’un seul towing et l’utilisation d’un simple Bobcat pour tenter de régler la problématique de trous dans le droit avant. J’aurais vraiment pensé voir plus d’équipement pour un weekend d’importance. Une autre chose qui m’a surpris est la vitesse à laquelle le 31st lap se remplit lors de la pause de 12 min. Les gens ont soif et veulent se réchauffer!

 

Bref, de ce qu’on a vu, le spectacle était bon mais la poussière est vraiment problématique. Un site historique oui, mais qui montre des signes de vieillesse évident et qui malheureusement, ne va pas du bon côté.

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