Bien le bonjour à tous les amateurs de courses,

Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis passionné par mon métier, que ce soit pour annoncer des courses aux divers autodromes du Québec, ou bien pour décrire des parties de hockey et animer à la radio. J’ai d’ailleurs appris à aimer encore plus les courses depuis les 12 dernières années depuis que j’ai commencé à animer à l’Autodrome Drummond, là où tout a commencé pour moi.

Au début, je l’avoue, je voyais un bon moyen d’aller me chercher un revenu d’appoint pendant l’été et d’aller voir un spectacle gratuitement! Maintenant, c’est beaucoup plus que ça. J’ai appris à aimer la course automobile, et à l’analyser encore davantage. J’apprécie autant le contact que je peux avoir avec les amateurs qu’avec les pilotes et les équipes de courses. C’est devenu une véritable famille et je trouve donc ça long à chaque hiver avant de retourner aux courses afin de revoir des gens que j’aime énormément.

Au fil du temps, je me disais que mes projets professionnels allaient sûrement m’éloigner des courses, mais je vois les choses différemment aujourd’hui. C’est important de faire ce qu’on aime dans la vie, et la pandémie que nous vivons m’a fait beaucoup réfléchir. J’aime les courses, c’est ma passion, et absolument rien ne va m’enlever ça.

Tenez-vous le pour dit, ce n’est pas demain la veille que vous allez arrêter de m’entendre au micro des courses!

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Parlant de micro, depuis quelques années maintenant, les gens de Fox Sports aux États-Unis donnent le micro à certains pilotes et ingénieurs d’équipes NASCAR lors des épreuves de la série XFinity. C’est d’ailleurs à cette occasion qu’on a appris à connaître davantage Clint Bowyer qui avait fait ses débuts en 2015 à la télé. Bowyer était tellement un naturel que c’était écrit dans le ciel qu’à sa retraite, il allait se retrouver à la télévision. Depuis le début de l’année, quel privilège nous avons de l’avoir avec Mike Joy et Jeff Gordon pour décrire les épreuves du dimanche. Les gars sont bons, drôles et colorés. C’est tout ce qu’on demande.

Je me demande souvent si cette perspective de travailler au micro pourrait intéresser certains des pilotes de chez nous éventuellement. Je verrais d’un très bon œil le fait de travailler un jour au micro avec un ancien pilote, ou encore un pilote toujours actif.

La série virtuelle Drivr Simulation nous a permis de découvrir le printemps dernier les jeunes Keven Hébert et William Racine qui se sont acquitté de la tâche de décrire les épreuves du dimanche soir. Ils ont très bien fait ça! Annonceur des courses est un art qui s’apprend avec le temps. J’ai moi-même appris sur le tas au cours des dernières années, en bénéficiant des judicieux conseils de mon mentor Brian Mulligan.

J’étais content de voir des jeunes comme Keven et William accepter de sauter dans le bain et d’essayer de goûter au micro. Ça peut être intimidant au début. Je me souviens avoir eu le trac plusieurs fois, mais mon insouciance et mon désir de réussir dans le métier me forçaient à travailler encore plus fort. Clairement, Keven et William ont bien réussi leur mission.

Je pense que le rôle d’annonceur de courses est appelé à changer au fil des années. Nos pistes n’auront pas le choix de suivre la parade et de présenter toutes leurs courses sur le web bientôt. L’Autodrome Granby a été la première à le faire il y a déjà plusieurs années. Dominic Lussier a toujours cru à cette formule et nous avons élevé la barre encore plus haut l’été dernier.

On apprenait d’ailleurs cette semaine que l’organisation du promoteur Brett Deyo allait présenter toutes les épreuves de la Short Track Super Series ainsi que les courses régulières à Fonda et Georgetown sur la populaire plateforme FloRacing. Pour 150$US par année, on a accès à un menu inégalé de courses sur terre battue et l’offre ne sera que plus renforcée au cours des prochaines années.

Je pense qu’à partir de maintenant, il faudra aller chercher l’amateur de courses beaucoup plus à la maison en offrant un produit étoffé non seulement pour les gens assis dans les gradins, que pour ceux qui regarderont le spectacle à la maison. Je pense qu’il faudra décrire l’action, tout en l’analysant davantage dans le futur. C’est là que l’expertise au micro d’anciens pilotes qui connaissent bien la réalité sur la piste pourrait ravir les amateurs de courses.

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Il y aura beaucoup de courses à se mettre sous la dent en mars et je commence vraiment à être fébrile. La Short Track Super Series reprend l’action la semaine prochaine à Georgetown pour deux soirs de courses, et nous verrons les Late Models à Bristol pour la première fois en 15 ans lors du week-end du 20 mars.

Il s’agira du week-end de préparation pour plusieurs pilotes qui tenteront de remporter l’épreuve de la Coupe NASCAR sur terre battue le 28 mars. Il y a clairement un intérêt monstre pour la première course de la grosse série du NASCAR sur la terre depuis les années 1970. Bien que Richard Petty ait mentionné que le NASCAR « n’a pas besoin de la terre battue » pour s’épanouir, j’ai un avis complètement différent. Pour l’essor à long terme de NASCAR, il est important de respecter tous les amateurs de courses. Si on voulait ajouter des circuits routiers à l’horaire, il fallait aussi penser aux amateurs de la terre battue. On est donc parti pour un très gros mois d’action. Ce sera fort intéressant!