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La grande histoire des 70 ans de l'Autodrome Drummond - Les Gars de Courses

La grande histoire des 70 ans de l’Autodrome Drummond


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Par Don Simpson

Soixante-dix ans aux courses, il s’agit de tout un exploit quand on s’arrête pour y penser. Il n’y a aujourd’hui qu’une poignée de pistes qui peuvent afficher une plaque à l’entrée pour se vanter d’un tel fait d’armes. Cette année, l’Autodrome Drummond rejoindra un groupe très spécial qui comprend entre autres Merritville Speedway (Thorold, Ontario) et Five Mile Point (Kirkwood, N.Y.) parmi les pistes comptant plus de 70 années d’opération.

La grande ouverture de la 70e saison de l’Autodrome Drummond est prévue pour le 5 juin prochain et comme le veut la tradition sous la gestion du promoteur Yan Bussière, il nous promet une soirée de courses inoubliable pour commémorer une année très spéciale à l’Autodrome.

L’histoire commence en 1951 alors que l’économie se porte bien après la Deuxième Guerre mondiale. C’était le bon temps alors que la présence de l’automobile devenait de plus en plus fréquente dans les familles. Pendant ce temps, on assiste à la naissance de nombreux circuits de courses un peu partout dans le nord-est des États-Unis et du Canada.

La famille Laplante voyait bien tout le potentiel de la course automobile et a fait le pari d’établir le sport dans le village de Drummondville en vue d’une ouverture en 1951.

Les Laplante ont construit la piste à une des extrémités de la ville sur le boulevard Bernard. Quelques années plus tard, on y a bâti l’hôtel Le Dauphin juste en face de la piste, ce qui est rapidement devenu un point de repère important de Drummondville.

Alors que le village de Drummond continue de grandir, les autorités municipales mettent de la pression sur la piste pour un éventuel déménagement. Elle sera finalement vendue et déménagée un peu plus loin de la ville qui continue à se développer. Les nouveaux propriétaires Gilles Lacroix et Marshall Granit jettent leur déveolu sur le 1155 boulevard Saint-Joseph, au même endroit où se situe aujourd’hui la piste. Messieurs Lacroix et Granit posséderont le circuit pendant 8 ans avant de le vendre à Jacques Lambert.

La famille Lambert sera propriétaire de l’Autodrome Drummond de 1978 à 1998, soit exactement 20 ans. Ce sont les années d’or de la course automobile en Amérique du Nord; le sport atteint des sommets de popularité inégalé. La course devient un passe-temps important pour les petites familles, alors que maman et papa amènent leurs enfants aux courses dans la plus pure tradition familiale les vendredis et samedis soirs.

De plus en plus, les puits se remplissent de voitures alors que la course devient très populaire. Puis les années passent et la course perd un peu de son élan dans les années 1980 et 1990 alors que les gens varient un peu plus leur champ d’intérêt. Cette baisse marquée en popularité touche aussi l’Autodrome, si bien que la famille Lambert décide de vendre la propriété en 1998 à Gilles Boisvert, le père du coureur Modifiés Alain et grand-père de Mathieu. M. Boisvert ne sera propriétaire de la piste que pour une seule saison avant de vendre le circuit au groupe de Jacques Constant et Alain Poirier, le père de Steve et grand-père de Jordan, à la fin de l’an 2000. Les deux hommes sont toujours propriétaires du site aujourd’hui.

Les 70 ans d’opération de l’Autodrome Drummond a solidifié la scène de la course automobile sur terre battue au Québec. À travers les années, Drummondville a toujours accueilli les meilleurs pilotes de la profession. En 1953, les frères Foley ont fait leur début au Drummond Speedway. Plus tard, les Jack Johnson, Brett Hearn et autres Danny Johnson y ont foulé la piste, tout comme le plus grand pilote Sprint Car de tous les temps, Steve Kinser.

Sur la scène locale, plusieurs pilotes y ont connu du succès pour en devenir les favoris de la foule. Les gens se souviennent des Jacques Lalancette, Réal Lafrance, Martin Roy Jr., et Claude Brouillard, un pilote toujours actif aujourd’hui pour une 44e saison derrière le volant. Mais un seul nom se démarque de tous les autres à Drummondville, et c’est le nom Clair.

Au cours des années, il y a toujours eu un membre de la famille Clair actif à Drummondville depuis plus de 60 ans. Le patriarche de la famille, René, a couru pendant plus de 60 ans sur le circuit de terre battue et a partagé sa passion des courses à ses fils Gino et Mario. Les deux fils Clair ont aidé le paternel dans ses aventures aux courses en grandissant. Les courses deviennent rapidement une véritable vocation pour la famille Clair; on travaille la semaine et on prépare la voiture de courses pour les week-ends à l’Autodrome. À nouveau cette année, Mario poursuivra la tradition familiale lors du 70e anniversaire du circuit à bord de sa fameuse voiture numéro 22 et on verra aussi son fils Gorden à bord du 22c en Sportsman.

En date d’aujourd’hui, le promoteur Yan Bussière a beaucoup souffert de toutes les restrictions en lien avec la pandémie lors des deux dernières saisons et travaille d’arrache-pied pour présenter un 70e anniversaire à la hauteur des ses propres attentes. Tranquillement, le Québec est en train de se déconfiner et on aperçoit la lumière au bout du tunnel. Au moment d’écrire ces lignes, l’ouverture du 5 juin n’est toujours pas coulée dans le béton avec encore quelques détails à éclaircir concernant les mesures sanitaires. Quoi qu’il en soit, Yan mettra ses qualités de promoteur maintes fois vantées à l’oeuvre pour offrir aux spectateurs une entrée en matière mémorable, malgré un paquet de contraintes.

Le programme d’ouverture mettra en vedette les Modifiés-358 pour une finale de 70 tours. Les Sportsman ne seront pas en reste alors qu’on présentera une finale de 32 tours à la mémoire de Guy Ouellette. Les Lightning Sprints, Speed STR, Sport Compacts, ainsi que les Slingshots sur le mini drome sont aussi inscrits à l’horaire.

On compte aussi plusieurs événements importants pour la saison 2021.

« Nous présenterons une grosse course de gros blocs avec des pilotes québécois et ontarien le 19 juillet, explique Yan Bussière. Nous appellerons la soirée « The King of The North ». Nous voulons terminer la saison avec un gros événement sur deux jours les 25 et 26 septembre avec une finale de 170 tours en Modifiés 358 payant 12 000$ au gagnant. Les Sportsman rouleront aussi pour 70 tours avec une bourse de 4 000$.  »

Malgré ses responsabilités de promoteur, Yan Bussière demeure un pilote actif en Modifiés et compte bien lutter pour le championnat 2021 sur son circuit. Le vétéran pilote ne demanderait pas mieux de remporter le titre dans une division qu’il connaît par coeur avec plus de 650 départs et plus de 30 victoires en carrière.

« Il s’agit d’une saison importante pour moi puisque je veux me retirer dans deux ans de la catégorie Modifiés pour devenir un pilote à temps plein en STR. Pour l’instant, je vais courir dans les deux classes cette saison. J’aimerais tellement remporter le championnat à Granby. J’ai terminé si près en 2007 mais je n’ai jamais remporté le championnat. Du côté de Drummond, j’aimerais terminer dans le Top-3 des points. »

C’est finalement samedi le 5 juin qu’on pourra enfin débuter la 70e saison de l’Autodrome. Il s’agira d’une saison spectaculaire, mais avec des limites de spectateurs.

« Malheureusement, avec la frontière toujours fermée, il nous sera impossible de recevoir les ESS Sprint Cars, ainsi que la série Super DIRT Car. Il s’agit d’une grosse perte pour nous et nos amateurs. Malgré tout, on fera tout en notre possible pour donner un excellent spectacle à la sauce québécoise », de conclure Yan Bussière.

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