À chaque année, la Journée BellCause amène la lumière sur les troubles de santé mentale qui affligent beaucoup de gens. Si de nos jours on remarque une plus grande ouverture de la part des gens, beaucoup de personnes aux prises avec ce genre de problèmes se sentent stigmatiées et hésitent à en parler.
Depuis quelques années, je me suis ouvert sur mes troubles anxieux et j’ai une tonne de briques de moins sur les épaules. J’ai la chance d’avoir des amis, des collègues et une famille en or qui m’appuient et surtout comprennent ce que je vis. Ils peuvent comprendre certaines de mes réactions par rapport aux événements. Mais ce n’est pas tout le monde qui a cette chance.
Avec la pandémie et ses conséquences sur le côté social des gens, il faut plus que jamais être à l’écoute des autres. Beaucoup de gens vivent de la solitude et le monde des courses n’est pas différent. Prenez le temps d’appeler vos proches, de prendre des nouvelles. Il y a tellement de choses qui se passent présentement avec les restrictions, les pertes d’emploi, les pertes financières et tout ce qui nous tombe dessus depuis 2 ans. On en a parlé à plusieurs reprises à quel point le monde des courses est une grande famille et il faut maintenant s’assurer que tous nos membres de cette famille soit au rendez-vous en mai.
Si vous êtes anxieux, déprimé ou découragé, n’hésitez pas à demander de l’aide avant de frapper un mur. Avant de recevoir de l’aide, je ne savais pas ce que j’avais. Je n’étais pas capable de mettre des mots sur ce qui n’affligait, ce qui me limitait dans mes activités. J’avais de la difficulté à parler devant des gens, à prendre ma place. Je n’étais pas heureux. Avec de l’aide, je suis maintenant la personne que je voulais être. Je suis en mesure de réaliser mes rêves. Mon anxiété m’aurait empêché de faire mes débuts avec 360nitro, d’animer des soirées de courses, de faire des entrevues et de créer ce beau projet qu’est Les Gars de Courses. Jamais je n’aurais eu le guts de prendre ma place et de travailler dans le hockey. J’ai encore des petites périodes anxieuses mais je vis aujourd’hui la vie que j’ai voulue.
Ne laissez pas les maladies mentales vous ralentir et vous stopper dans vos projets. Ne soyez pas gêné de demander de l’aide. Il y a des gens autour de vous qui tiennent à vous. Avoir besoin d’aide n’est pas une faiblesse. Il faut être fort pour justement se décider à être aidé.
On est dans une situation spéciale et il est temps que ça finisse. Mais telle une famille, on ne laissera personne derrière. On se sert les coudes et on arrivera tous ensemble au début de saison.