Le week-end dernier avait lieu le Grand Prix Ski-Doo de Valcourt. L’événement, qui célébrait son quarantième anniversaire, était de retour après une pause forcée de 2 ans suite à la pandémie. Mon fils Cédric, notre nouveau membre de l’équipe des Gars de Courses, Christopher Cormier, et moi avons passé la journée du samedi au Circuit Yvon Duhamel, le site de compétition du Grand Prix près de Valcourt. Personnellement, ma dernière présence au Grand Prix remontait au début des années 90, avant que mon implication dans le monde du hockey ne prenne beaucoup de mon temps pendant l’hiver.
Dès notre arrivé, nous avons vite compris que les spectateurs s’étaient ennuyés du Grand Prix. Deux très longues files de spectateurs s’étaient dressées devant les guichets de l’entrée principale. Le directeur général du Grand Prix, Guillaume Richard, m’a mentionné lorsque nous l’avons croisé au cours de la journée que l’attente au guichet s’était rendue jusqu’à près d’une heure trente tellement il y avait du monde. La même chose s’est passée du côté du stationnement alors qu’on ne savait plus où stationner les voitures un moment donné. Ne soyez toutefois pas inquiet, les gens en place se sont rapidement virés de bord pour trouver des solutions à ces « beaux problèmes » afin que les spectateurs présents puissent rapidement avoir accès au site.
La température était aussi de notre côté en ce samedi. Beau soleil, vent léger et une température avoisinant les -5 degrés. Malheureusement la veille, le temps doux a forcé les organisateurs à annuler toutes les pratiques pour les classes œuvrant sur la piste ovale, afin d’en préserver l’état et aussi pour assurer la sécurité des pilotes.
À notre entrée sur le site, nous nous sommes dirigés du côté des puits. Quelques visages familiers en vue, dont celui de Pierre-Yves Joyal, conjoint de Sabrina Blanchet. Comme on le sait, Sabrina court dans quelques catégories sur l’ovale, dont la catégorie reine, soit les Pro Champ. Elle a aussi été couronnée championne du monde à Eagle River au Wisconsin en janvier dernier en classe Super Mod 440. Nous avons aussi rencontré Danick Lambert qui court aussi en Pro Champ entre autre et qui a aussi été couronné champion du monde dans cette catégorie en janvier dernier à Eagle River.
En se promenant dans les puits, nous avons rapidement vu les imposants équipements de équipes de pointe de snocross. On se croirait en Nascar ou chez les WoO tellement leurs remorques sont imposantes. Entre autre, l’équipe Warnert Racing, commanditée principalement par Makita pour laquelle le Saguenéen Jordan Lebel et le Jeannois Francis Pelletier courent depuis quelques saisons, est une des équipe possédant une très grosse remorque sur 2 étages.
Il ne faut pas non plus passer sous silence les coureurs de moto sur glace et de VTT. Ceux-ci sont nombreux au rendez-vous. Les classe Amateur et Expert font parti du spectacle dans ce deux disciplines.
Nous nous ensuite dirigé vers les tribunes où nous avons été accueilli par l’ami Dave Paryzo, coordonnateur marketing et contenu média du Grand Prix. Nous sommes aussi allés saluer l’ami Dominic Beauchesne qui fait parti, tout comme Dave, de l’équipe d’animation des courses tout au long du week-end en compagnie de Mathieu Gervais, Louis-Charles Miron, et Haley Shanley.
Une zone familiale était aménagée derrière les tribunes. Food trucks, jeux gonflables, feu de camp et chapiteau sont aménagés pour accueillir les spectateurs.
Sur la piste, les épreuves se succèdent l’une après l’autre, sans trop avoir de pause digne de ce nom. On fait 3, 4, 5 épreuves sur l’ovale et on change rapidement pour des épreuves de snocross. Pendant qu’une épreuve se déroule sur une piste, l’équipe d’entretien travaille rapidement à remettre en état l’autre piste afin de toujours donner des conditions optimales aux coureurs peu importe la discipline.
La classe reine de la motoneige en ovale, soit les Pro Champ, nous donne un excellent spectacle malgré le nombre de coureurs moins important qu’anticipé. Les vitesses atteintes sont plus qu’impressionnantes sur ce grand circuit. On parle de vitesse avoisinant les 170 km/h au bout de la ligne droite.
Les autres classes de motoneiges sont aussi très spectaculaires. Que ce soit en Pro Formula 500, en Super Mod 340/440, en Formule III, Sport Mod ou Super Stock.
Les motos nous donnent aussi un spectacle à couper le souffle. Ces « cowboys » de la glace roulent à des vitesses incroyables autant en ligne droite que dans les virages, tout comme les VTT qui eux sont aussi très spectaculaires et en grands nombres sur la piste. On trouve en classe VTT un nom bien connu des amateurs de stock car sur terre battue en la personne de Keven Boucher-Carrier.
Les pilotes de snocross sont de vrais casse-cous. Des départs à 7-8 motoneiges de large pour se rendre au premier virage à vive allure. Des sauts à des hauteurs vertigineuses, des sorties de virage à fond de train et parfois, des atterrissages qui peuvent mal tourner alors qu’à quelques rares reprises, certains coureurs atterrissent sur le dos d’un autre compétiteur. Bref, les coureurs de snocross sont très impressionnants par leur audace, leur forme physique et leurs agilités.
Plus tard en journée, après le programme d’ovale et de snocross, des courses d’accélération de motoneige étaient aussi organisées. La piste étant aménagée derrière les tribunes, près de la zone familiale. Nous ne sommes cependant pas restés pour les voir, mais à regarder travailler l’équipe de préparation en après-midi, les coureurs ont dû avoir une très belle surface.
En résumé, cette journée m’a permis de faire découvrir à mes acolytes ce beau sport que sont les courses de motoneige et pour moi, de redécouvrir une discipline que j’avais délaissée depuis un trop grand nombre d’années. Je lève mon chapeau à Guillaume Richard et toute son équipe pour le succès de ce mythique événement. Je compte bien y retourner l’année prochaine pour que cette fois, je puisse y être durant les 3 jours de compétition et faire découvrir à d’autres de mes collègues ce bel événement.
J’aimerais remercier spécialement Stéphane Gagné du site listeadrenaline.com pour les magnifiques photos fournies.