Plusieurs auraient baissé les bras avec toute la pluie qui est tombée sur le site de l’Autodrome Drummond mais on connaît Yan Bussière, les défis il connaît ça. Est-ce que la piste était parfaite ? Non, mais est-ce qu’en tant que spectateur on a eu droit à un show. Des résultats inattendus en qualifications, Matt Sheppard qui doit prendre un provisionnel. Vraiment. On a eu droit à plein de surprises et la foule monstre a assurément apprécié.

Avec une piste ultra collante dans les virages et des droits plus sèches, la piste était tout un défi pour les pilotes mais il y a une chose qui est sûre, tous les pilotes avaient la même surface avec laquelle travailler. Lors des temps chronométrés, François Bernier dans la voiture Harjo St-So Racing a fait le 2e temps de son groupe et David Hébert dans le ONE Paillé Racing l’a imité dans le Groupe B.

Steve Bernard et Chris Raabe ont aussi réussi à se qualifier pour la pige. Plusieurs de nos représentants se sont aussi qualifiés mais il faut absolument que je parle de la performance de Gorden Clair qui a réussi à se qualifier pour une finale parmi les 47 voitures. Un accomplissement de marque pour le jeune pilote. Pierre Dagenais devait être fier de son jeune pilote.

Avant de parler de la finale, on doit revenir sur la victoire de Jérémy Lafleur en Lightning. Il a lutté très fort pour la victoire avec Alex Therrien. Une bagarre à fond de train entre les deux beaux-frères. Éric Boisvert a su tirer son épingle du jeu avec une belle 3e place malgré son aileron qui s’était affessée. La course a été marquée par un sérieux accident alors qu’Étienne Arpin qui menait la course, a vu sa voiture subir un bris à la sortie de la 4 et il a frappé de plein fouet le mur devant l’estrade. La voiture était dans un piteux état mais heureusement les éléments de sécurité ont protégé le pilote.

Madmax Mclaughlin a eu la main chanceuse et il l’a dit lui même il a pigé the position UN. François Bernier a cependant rapidement pris la tête de l’épreuve. Erick Rudolph est vraiment à l’aise au Québec et il prend la tête de l’épreuve des mains de François pendant que Chris Raabe et Steve Bernier passent Steve Bernard et Hébert. François parvient à repasser Rudolph et est tres rapide. Les tours s’accumulent et François Bernier touche de plus en plus à l’exploit incroyable mais avec 2 tours à faire, il se retrouve de travers devant le peloton et doit repartir de l’arrière. Une situation brise-coeur. Pour le pilote, pour l’équipe et pour les fans. Une chose est sûre, il nous a fait vivre une course incroyable. Merci à Paul St-Sauveur de permettre à des pilotes de qualité de courir dans des voitures capables de mener des courses contre la crème de la crème. La plus belle chose là-dedans est qu’il peut se reprendre dès demain.

Erick Rudolph parvient à garder la tête et il termine devant Raabe et David Hébert. Raabe est cependant trop léger à la balance et Hébert termine 2e devant Steve Bernier qui hérite du meilleur résultat 358. On doit souligner le travail incroyable de Félix Roy qui parti dernier, est remonté au 6e rang. Que dire également de la course de Jérémy Roy. Je me répète mais il passe sous silence très souvent dû à la saison de son frère mais cela fait plusieurs fois qu’il démontre qu’il est excellent en Gros Bloc. Il a récolté un top 5 lundi soir. On devait avoir une famille très fière.

En Sportsman, il a fallu 30 tours à William Racine à prendre la tête de l’épreuve mais il a encore trouvé une façon se s’imposer. Depuis mardi dernier, il est sur une séquence de 5 victoires. Il a été en mesure de passer Antoine Parent qui a bien fait malgré un dos amoché. Fort de sa victoire contre son père, Raphaël Gougeon était gonflé à bloc et a fait une remontée incroyable pour terminer 3e. Remonter autant de voitures dans une épreuve de 32 tours est un exploit. Je veux souligner également la victoire de Charlotte Morin en qualification et la 2e place de Julien Bessette.

Une chose est sûre, Yan Bussière a su ramener sa piste pour la finale pour nous donner un excellent show. À l’heure où je finis d’écrire ce texte, il est déjà sur la piste à la travailler pour demain. Un vrai de vrai.